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Archipel fascinant par sa diversité, sa culture, et son histoire, la Polynésie française retrouve sa place dans le monde du rhum. La canne à sucre y est présente depuis des siècles et la variété dite d’Otahiti conquiert l’Océan Indien et les Amériques au XVIIIème et XIXème siècle. S’il y eut toujours un peu de rhum produit sur place, le renouveau des trente dernières années est spectaculaire.
Nous devons cette révolution rhumière à David Moux, fondateur des rhums Tamure qui s’échina, dès les années 1980, à replanter de la canne à sucre tombée alors en disgrâce, pour produire du rhum pur de jus de canne. Les rhum Manutea sur l’île de Moorea, Taha’a sur l’île de Tahaa et Mana’o à Tahiti, emboîtent le pas dans les décennies suivantes.
Bien qu’il existe une production de rhum de mélasse consommé localement, les rhums de Polynésie sont produits à base de pur jus de canne, en alambic ou en colonne, sans aucune édulcoration. Les producteurs travaillent aujourd’hui à l’élaboration d’une indication géographique qui viserait entre autres à utiliser des cannes dites “nobles” c'est-à-dire datant des origines, dans la production de rhum.
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